Le président Macron n’a reçu aucun des représentants de l’athéisme ni aucun représentant des associations laïques ?
60 % de nos compatriotes sont sans religions, c’est tout l’art de les prendre pour des andouilles, de les traiter avec le plus grand mépris quand le président Emmanuel Macron reçoit jeudi dernier ( 21 décembre ) à l’Élysée les représentants des cultes ( catholique, protestante, orthodoxe, musulmane, juive et bouddhiste ), devant lesquels il a affirmé que la « République est laïque » mais « non la société », et s’est dit « vigilant » face au risque d’une « radicalisation de la laïcité », ont indiqué à l’AFP deux d’entre eux.
La société n’est pas que religieuse puisque 60 % de nos compatriotes sont sans religion, et c’est se moquer du monde de remettre sur le tapis l’enseignement laïque des faits religieux sans prévoir en contrepartie l’enseignement laïque du fait athée – est-ce ainsi que le président Macron entend lutter contre les discriminations ou le sectarisme ?
Il ne risque pas d’être contredit par une gauche inexistante qui n’avait, au pouvoir, jamais cessé de trahir la laïcité, ni par une droite rétrograde que, dans l’actualité, représente Aurélien Taché, député LREM qui déclare à qui veut bien l’entendre : “ Certains confondent aujourd’hui laïcité et athéisme militant ”
- mais lui que sait-il au juste de la laïcité sans adjectif définie par la loi de 1905 ?
Il ne se soucie guère de la rétablir ou de la faire respecter ( suite 1 ) car suivant les « bonnes manières » en usages dans la classe politique habituée à nier les réalités de notre société, il s’essaie, à titre personnel, à faire passer les athées pour des crétins - hors, que sait-il au juste de l’athéisme ? Rien,
mais inutile de s’étendre, pour, sur le champ, s’intéresser à une loi qui clairement ne privilégie ni les philosophies de l’athéisme ni les idéaux des religions du monothéisme ( et autres ) pour que prédomine sur les convictions intimes des uns et des autres la loi commune de l’État de Droit susceptible de garantir la liberté de la pensée et le principe du débat contradictoire - CRAB
Suite 1 : Le bouffon de la République
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/11/le-bouffon-de-la-republique.html
Suite 2 : Observatoire de la laïcité
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/09/observatoire-de-la-laicite.html
Suite 3 : Contre les assauts théocratiques - suite 2
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/12/contre-les-assauts-theocratiques-suite-2.html
Déroulé d’articles :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/search?q=La%C3%AFcit%C3%A9
Féminisme ou féminisme infantile et infantilisant?
- "Charlie Hebdo" prend la défense de l'animateur Tex, évincé de France 2 après une blague sur les femmes battues
Dans son éditorial, Riss, rédacteur en chef de l'hebdomadaire, défend "la liberté de rire avec quelque chose qui n'est pas drôle". - Tex compte un nouveau soutien. Après quelques humoristes, c'est au tour de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo de prendre part au débat sur l'éviction de Tex par France 2 après une blague sur la violence conjugale. Dans l'éditorial du numéro à paraître mercredi 20 décembre, Riss écrit : "Qu'importe que les blagues soient drôles ou pas, qu'elles aient de l'esprit ou pas, qu'elles soient fines ou grossières". Selon lui, "ce qui compte, c'est de s'approprier une liberté et d'en faire usage : je ris, donc j'existe".
"Le féminisme a bon dos"
"Le féminisme a bon dos", juge Riss. "Cette explication est inacceptable, car c'est toujours par ce procédé qu'on censure et qu'on interdit", poursuit-il. Dans "une France de corbeaux, de lâches et de délateurs, qui croient défendre le bien, mais ne défendent que leur servilité (...) on s'adresse aux citoyens comme s'ils étaient des gosses. On leur fait les gros yeux quand ils disent des gros mots", regrette-t-il.
C'est la théorie de l'huile sur le feu. Et si vous riez à une blague, vous contribuez à aggraver l'injustice que l'humour a eu l'audace de mettre en scène.
Riss
Charlie Hebdo