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mœurs

  • Modigliani et les myopes

     

     

    Diffusé, le 11 Décembre 2017, sur arte : Modigliani - Le corps et l'âme mis à nu
    Début du XXe siècle, peintre et sculpteur Amedeo Modigliani s’est essentiellement fait connaître pour ses portraits qui, aux dires de ses modèles, mettaient leur âme à nu

    Ses nus féminins aux corps lumineux et coup de tonerre dans l’histoire de la peinture c’est de représenter des corps de femmes sensuels, ce qui ne manqua pas dans un premier temps de susciter le scandale car une femme montrée telle quelle est - offrant au spectateur une sensation d’intimité inégalée n’était pas, pour les censeurs, « une chose » présentable en public

    En Art, au regard de la représentation du NU ou de la nudité, encore à notre époque, faute de discerner chez l’artiste un sens profond de l’observation, un « féminisme » infantile et infantilisant, toujours en croisade contre le sexuel dans la société, ny voit quune forme de voyeurisme - CRAB



     

    Vidéo : Extrait de Modigliani - Le corps et l'âme mis à nu
    http://blvids.free.fr/Modigliani.mp4

    Suite : Balance ton Ordre moral
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/12/balance-ton-ordre-moral.html

  • Les bonnes mœurs

    Inouï
    Caroline De Haas ( spécialiste en milieux musulmans de l’élargissement des trottoirs pour permettre aux femmes de circuler sans être importunées... ), invitée un peu partout sur les plateaux de « grands médias », imperturbable, à présent espère un plan Orsec pour lutter contre les violences faites aux femmes, et ainsi de confondre ce qui es inhérent à la condition humaine avec une catastrophe naturelleni ne peut à fortiori se comparer à un génocide ( féminicide en l’occurrence ) car ces femmes n’ont pas été tuées parce qu’elles sont des femmes ce sont des faits criminels criminels sans le moindre rapport avec la shoah ou le génocide des arméniens 1
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    Cette exigence est d’autant plus tragique-comique que dans notre pays, et ce n’est que justice, les femmes ont presque tout gagné ( voir la condition des femmes dans la plupart des autres régions du monde – lire – entre-autres auteures - Leïla Slimani )
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    1 - Le refus de la séparation est la principale cause du passage à l’acte, aussi, il me paraît utile, une fois de plus, de rappeler qu’en 2016, 126 femmes ont été tuées par leur « compagnon » ou leur ex et 34 hommes l’ont été par leur « compagne » - et d’insister sur le fait que si 126 femmes ont-été tuées, 44 des auteurs de crimes se sont aussitôt donné la morttriste bilan de la face peu reluisante de la condition humaine
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    Il n’est pas question, pour moi, de minorer les harcèlements sexuels ou moraux ( selon les cas ) dont sont victimes majoritairement les femmes mais aussi des hommes ( harcèlements le plus souvent moraux, mais qui n’en sont pas moins humiliants ), et c’est une raison de plus d’inviter à réfléchir sur la frustration " pas que sexuelle " qui conduit des hommes et des femmes à commettre l’irréparable
    Cependant il faut observer que, dans notre pays, la très grande majorité de la population « vit » quotidiennement frustrée de ceci ou par cela sans que les hommes ou les femmes deviennent tous des assassins - ni pour la grande majorité des hommes de tous devenir des violeurs ou des harceleurs ;
    mais sans doute pour Carline De Haas ( qui elle est une vraie catastrophe naturelle ) - sorte dicône archaïsant de la « sécurité sexuelle », qui pour exister se borne à essentialiser les hommes comme s’il y avait une culture masculine du viol ou du harcèlement, au lieu de participer à la réflexion collective sur l’incapacité pour la majeure partie des populations, de notre pays, de résister sainement à la frustration que révèle bien souvent l’absence de retenue observée à travers des comportements, dont certains sont en effet anormalement nuisibles à autrui dès l’instant, bien sûr, qu’il s’agit de viol, de harcèlement moral ou encore sexuel
    La frustration ( ou les ) est globale, presque autant le refus ou l’incapacité psychologique de s’en accommoder ou de faire preuve de retenue, ce qui ne manque pas de laminer les valeurs d’urbanité - cependant, c’est très exactement le sujet majeur dont doit débattre la société - mais c’est sans doute pour cette brave dame, un exercice de réflexion bien trop difficile, c’est tellement plus facile d’incriminer les hommes, les hommes, les hommes... - CRAB
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    Suites : Féministes - si vous le dites
    https://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/11/feministes-si-vous-le-dites.html?showComment=1511959131648#c1421489465010004305
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    Suites 2 : La parole libérée des femmes
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/11/la-parole-liberee-des-femmes.html

  • Mini-jupe

    fidélité, infidélité, les_sexualités, Mini-jupe, mœurs, pudibonds, sexuel, société

    « C’est délicieux d’avoir le même âgequand on est jeune! » - Mozart

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    Couvrez-moi ces jambes que je ne saurais voir

    La mini-jupe signifierait une disponibilité sexuelle, et alors ? - juger la mini-jupe indécente montre que le sexuel dans la société n’est-insupportable qu’aux yeux de populations mortifères CRAB

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    Minijupe, extrait vidéo :

    http://blvids.free.fr/Minijupe.mp4

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    FidèlePas fidèle

    « D’abord, les femmes n’ont pas d’âge… elles sont jeunes… ou elles sont vieilles !… Quand elles sont jeunes, elles nous trompent… quand elles sont vieilles, elles ne veulent pas être trompées !…». - Quadrille

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    L’infidélité est naturelle, c’est la fidélité qui ne l’est pas - car la fidélité conjugale c’est quoi, sinon l’identité très singulière dhommes qui au sexe ont préféré la bouffe, pour les femmes " on sait pas " - CRAB

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    Suites : La catharsis

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/12/la-catharsis.html

     

  • 21 rue de la Boétie

    Chaque fois que l’art ou le regard porté sur l’art change, c’est que la société change, sinon, c’est que la société a profondément changé

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    Renoir et Picasso

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    Louise-Élisabeth Vigée Lebrun et Marie Laurencin
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    Aimer Renoir c’est-aimer Picasso ou encore adorer Louise-Élisabeth Vigée Lebrun c’est adorer Marie Laurencin
    Au grand dam des « féministes » de pacotilles, des antisémites, des islamo-gauchistes ou encore des pro-palestiniens anti-sionistes, Anne Sinclair, petite fille de Paul Rosenberg marchand de tableaux, femme de culture a de bonnes raisons, en temps que citoyenne et républicaine, d’aimer son grand-père - dans ce même état d’esprit de citoyenne et de vrai républicaine, profondément démocrate digne héritière de la pensée d’Olympe de Gouges, Élisabeth Badinter, fille de Bleustein-Blanchet publicitaire de génie qui fit connaître de toutes les femmes la très créative invention du bas nylon et du collant sans couture, philosophe et femme de lettres aime son père ;
    voilà, n’en doutez point, qui fait beaucoup à encaisser pour nos très médiatisés démagos politicien-e-s ou représentants d’associations très fortement marqués d’un antiracisme des plus douteux , suivi de près par quelques-égaré-e-s qui au nom d’un « féminisme » de basse-cour en oublie régulièrement de se référer aux grands principes fondateurs de la démocratie pour obtenir la parité* ( * : voir plus bas sur la page )

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    Dans l’actualité la plus récente, l’excellent documentaire " 21 rue de la Boétie " préparé et commenté par Anne Sinclair* mériterait d’être, plus particulièrement, diffusé aux-affidés du mouvement politique « Les Républicains », sans-oublier les associations autoproclamées antiracistes ou islamo-gauchistes ni omettre de le présenter dans les officines « féministes » partisanes d’imposer la parité au nom de la loi, et qui dans leur détestation délirante d’Élisabeth Badinter ne comprendront jamais que féminisme se doit de rimer avec démocratie sous peine de ne pas s’attaquer au fond des problèmes, à savoir à titre d’exemple, notamment de fermer les-yeux sur la ressemblance de genre quand le « le monde féminin » en Pologne, dans ce pays si près et si loin de nous, on peut observer que les-enfants sortent le soir miso ou très sexistes de l'école alors que 99 % des enseignants sont des femmes – que dire, que dire, que dire... ? - CRAB
    * : Documentaire, " 21 rue de la Boétie " , diffusé sur France 5

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    Notes : Dans son livre « 21 rue La Boétie » (Grasset), Anne Sinclair retrace la vie de son grand-père, Paul Rosenberg. Ce marchand d'art fut l'intime des plus grands peintres du XXe siècle : Picasso, Braque, Laurencin, Matisse, ou encore Léger. Dans l'entre-deux-guerres, le 21 rue La Boétie s'impose à Paris comme l'une des galeries d'art les plus importantes d'Europe, grâce à l’œil de Paul Rosenberg. En 1940, l'homme fut obligé de s'exiler à New York pour fuir l'antisémitisme. A la fin de la guerre, de retour en France, il a découvert que la majeure partie de sa collection avait été volée par l'ERR, l'état-major nazi chargé de confisquer les biens artistiques des juifs. Source France 5

    Vidéo, extrait " 21 rue de...

    http://blvids.free.fr/Paul_Rosenberg_et_Anne_Sinclair.mp4

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    Suites : Odeurs d'égouts
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/05/odeurs-degouts.html

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    Suites 1 : Élisabeth Badinder sur la sellette
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/02/elisabeth-badinder-sur-la-sellette.html

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    Suites 2 : Présidentielles 2017 - suite
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/03/presidentielles-2017-suite.html

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    Suites 3 : x = un lapin rouge
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/03/x-un-lapin-rouge.html

  • La Traviata - le Parfum de l’Art

    Vivre est un art,

    vivre n’est pas exister, vivre, c’est être, vivre est la chose la chose la plus rare au monde, vivre est suivre les sentiers des plaisirs parce que le plaisir est la racine de la morale car il est vain d’espérer de la mort puisque la mort est absence de sensation

    La spiritualité est la vie de la conscience,

    en ce sens les religions monothéistes n’en n’ont jamais-eu le monopole car sans prendre part, pour le bien et dans le Droit commun à la recherche de l’éthique elles n’ont jamais-eu d’autre objectif - c’est leur genre - que de tuer le sexuel pour, contre la nature des choses, idéaliser et installer des sociétés exclusivement hyper hétérosexualités ;

    loin des préoccupations métaphysiques de ceux ou de celles qui consacrent, sacralisent la défaite du corps et s’enrobent, se barbouillent de la foi pour exister, nul besoin de se prendre au sérieux, seul compte jouir sans se nuire ni nuire à autrui, nul besoin de renier son passé, nul besoin de se repentir, le repentir n’est qu’une idée de bigots comptant parmi les plus nuisibles à l’entendement humain car la seule chose qui compte est de ne pas se mentir ;

    le repentir est prélude à l’injonction-interdiction de jouir de la vie, sanctifie à travers l’énoncé religieux le devoir de renoncer à la volupté dans notre bien trop courte existence : les moments savourés de bonheurs, les moments heureux d’impression extrêmement agréable donnée au sens que l’on se plaît à goûter en parfaite plénitude ;

    en réalité, interdire ou s’interdire le plaisir, refouler, salir le désir par les mots, les discours d’un obscurantisme forcené ainsi que Savonarole qui, en pratique le fit si bien, en imposant, pendant plusieurs années à la société florentine, mu par la violence du fanatique sa vision aseptisée de la soumission au surnaturel ;

    inévitablement, à un moment ou à un autre l’ennui surgit et le couple naturellement s’étiole, mais de la séparation, du respect réciproque, naît ou se substitue à la passion une tendre amitié ;

    hors, de nos jours, ce dieu plus grand que grand persiste, tricheur n’a de cesse de sublimer la fidélité conjugale quand vêtu de son costume civil il œuvre, sans relâche, pour satisfaire, pérenniser la reproduction de l’espèce, ( si chère à ses nov-prêtres prédicateurs-prescripteurs, je veux parler de « nos pin-pans économistes pro-européens » ), avec à la clé la promesse d’une croissance démographique non sans effets « positifs » sur une croissance économique peu créatrice d’emploi car en réalité une croissance économique qui dépend essentiellement de la peu réjouissante robotisation de l’activité de production ;

    un dieu de désamours qui compte pour deux, un peu comme un homme compte pour deux femmes dans le coran - un dieu schizophrène, obstiné dans cette prétention contre nature d’encrer pour toute morale cette idée déstructurante, nuisible, toxique de s’approprier le corps de l’autre ou d’exiger de l’autre la fidélité conjugale pour fabriquer ce couple sclérosé, rigide jusqu’à la frigidité, névrosé pour définir Le « modèle universel » fondé essentiellement sur le déni, le rejet de l’attirance sexuelle et ainsi de le situer dans le temps et l’espace aux antipodes des amours aimables et naturels, le sel de la vie

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    Il mérite le mépris celui qui ose, même dans la colère, insulter une femme

    En d’autres temps, il s’agissait de perpétuer la propriété, les biens, les rentes transmises de mâle en mâle dans un monde où le mariage arrangé avait force loi ;

    venue de « nul part » La Traviata touchée, affectée, percée au plus profond d’elle, culpabilisée, finalement manipulée par le père de son nouvel aimant, peut-être le dernier de ses amours, pour elle le premier, qu’importe la durée des amours, renonce à sa passion, à la joie, au plaisir de s’abandonner à son désir à vivre peut-être le dernier moment de sa vie de grande amoureuse, au moment ou la maladie inexorablement la rapproche de la mort, désemparée, renonçant à un meilleur destin, à une meilleure fin, pour sauver « l’honneur » de l’étriquée, la mondaine et presque vulgaire famille d’Alfredo, elle se sacrifie sur l’autel des doctrines d’un milieu qui n’aura été le sien que l’espace d’un instant – une famille enpatriarquée jusqu’au bout des ongles ( comme il en existe encore ), enfin de s’effacer pour une cause qui n’est pas la sienne, et ce, quand bien même, grand musicien parmi les plus grands, mais aussi « bon apôtre » Verdi terminera la fin de son dernier acte sur une note, à mon goût, un peu trop chrétienne quand, devant le père et le fils bourrés de remords - du moins me semble t-il , Violetta persiste à se flageller, mais combien, ô combien admirablement chanté par l’incroyable soprano Francesca Dotto magnifiquement entourée de chanteurs et de chanteuses lyriques de grands talents dans une sublime mise en scène de Sofia Coppola dont les remarquables costumes, véritables œuvres d’art, ont été créés avec la maison Valentino

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    Quand sur le dernier acte se referme le rideau, un long moment je m’en veux, oui je m’en veux beaucoup car je ne pas trouve les mots pour exprimer, pour dire combien j’ai tellement aimé, tellement aimé, tellement aimé cette version de la Traviata – Merci, merci, mille fois merciClaude Bouvard dit Crab - 03 Octobre 2016

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    Vidéo : Présentation, l’Odeur de la Sueur n’est pas le Parfum de l’Art

    http://blvids.free.fr/La_Traviata.mp4

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    Suites :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/07/mozart-lenlevement-au-serail.html

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    Suite 2 :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/01/la-reine-de-la-nuit.html

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    Suite 3 : Genre - une théorie ?

    François, pape des pauvres d’esprits a encore frappé, c’est son genre

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/02/genre-une-theorie.html

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    Rappel : La Traviata diffusée sur Arte samedi dernier - France 2 avait quelques temps auparavant diffusé cet opéra de Verdi

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    Notes :

    Au printemps 2016, la cinéaste Sofia Coppola dévoilait sa première mise en scène lyrique à l’Opéra de Rome : une Traviata sur son trente et un, avec des costumes conçus par la maison de couture Valentino.
    En digne héritière de son père, Francis Ford Coppola, dont la filmographie est infusée d’art lyrique, la réalisatrice de
    Lost in translation et Marie Antoinette connaît l’opéra. Si, par le passé, elle a décliné la mise en scène de Così fan tutte, c'est Verdi qui a convaincu Sofia Coppola de fouler pour la première fois le plateau du Teatro dell’Opera di Roma. Son attrait pour les personnages féminins égarés a certainement joué, autant que la perspective de travailler avec la maison Valentino. Alors que ses successeurs, Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli, ont habillé les rôles secondaires, Valentino Garavani a repris du service et dessiné quatre robes haute couture, tout en étoffes éclatantes et crinolines éblouissantes, épousant les variations psychologiques de la malheureuse héroïne de Verdi. - Source arte

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    Diffusé sur arte :

    " La Traviata " par Sofia Coppola & Valentino

    Avec :

    Francesca Dotto - Violetta Valéry

    Antonio Poli - Alfredo Germont

    Roberto Frontali - Giorgio Germont

    Anna Malavasi - Flora

    Andrea Giovannini - Gastone

    Roberto Accurso - Il Barone Douphol

    Andrea Porta - Il Marchese D'Obigny

    Graziano Dalla Valle - Il Dottor Grenvil

    Chiara Pieretti - Annina

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    Direction musicale : Jader Bignamini

    Costumes : Valentino Garavani

    Choeur : Coro del Teatro dell'Opera di Roma

    Chorégraphie : Stéphane Phavorin

    Composition : Giuseppe Verdi

    Décors : Nathan Crowley

    Lumière : Vinicio Cheli

    Mise en scène : Sofia Coppola

    Orchestre : Orchestra del Teatro dell'Opera di Roma

    Réalisation TV : Francesca Nesler