Le polyamour pour se sentir plus vivant
Ce n’est pas l’apologie de l’échangisme ni du libertinage, mais une conception du couple ouverte, basée sur la communication, la tolérance et le respect du désir de l’autre.
Cette conception de l'amour multiple, plusieurs fois illustré au cinéma, part d’un double constat : une personne, quelle que soit la puissance des sentiments que nous pouvons ressentir à son égard, ne peut pas nous appartenir. Elle est libre, à l’image de son désir, protéiforme, vivant, qui se manifeste lors que nous passons d’agréables moments en sa compagnie. Et tous les désirs que nous ressentons, qu’ils soient sexuels ou affectifs, ne peuvent pas être comblés par une seule personne. Penser le contraire, c’est l’enfermer dans un rôle mortifère qui n’est pas plus réalisable pour lui que pour moi. À partir de ces bases saines et partagées, les polyamoureux tissent des relations ouvertes, basées sur la confiance, la communication et le respect de l’autre et de son désir. Dans les récits de polyamoureux, que l’on peut lire ou écouter sur Internet, il y a quelque chose de touchant qui donne à réfléchir. Bousculant les conventions, ils inventent d’autres manières de s’aimer. Clément Baudet.
Notes
Un tiers des femmes ont déjà trompé leur partenaire au cours de leur vie. Le chiffre est en augmentation, mais reste inférieur à la proportion d’hommes ayant déjà été infidèles, qui atteint presque 50 %. Ces résultats sont tirés d’un sondage effectué par l’IFOP auprès de 3406 Françaises âgées de 18 ans et plus, du 25 octobre au 3 novembre 2016, par questionnaire autoadministré en ligne.
L’enquête de l’IFOP met en évidence certaines évolutions. Ainsi, plus le niveau d’études et la catégorie socioprofessionnelle sont élevés, plus les chances d’être infidèles sont grandes (40 % des diplômées du supérieur l’ont déjà été, contre 30 % de celles qui n’ont pas le bac). « Les femmes les plus autonomes sont celles qui trompent le plus, relève François Kraus. Elles sont mobiles, indépendantes financièrement. Une rupture aurait potentiellement moins d’impact sur le niveau de vie que pour les femmes des catégories populaires, qui dépendent davantage de leur conjoint. Le niveau d’infidélité peut être interprété comme un indicateur de la liberté des femmes dans un pays. »
Selon M. Onfray, " Brigitte Bardot a beaucoup plus fait pour la femme que Simone de Beauvoir "
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Suite 2 : Le triomphe de l’individualisme
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Déroulé d’articles
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Féminisme ou féminisme infantile et infantilisant?
- "Charlie Hebdo" prend la défense de l'animateur Tex, évincé de France 2 après une blague sur les femmes battues
Dans son éditorial, Riss, rédacteur en chef de l'hebdomadaire, défend "la liberté de rire avec quelque chose qui n'est pas drôle". - Tex compte un nouveau soutien. Après quelques humoristes, c'est au tour de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo de prendre part au débat sur l'éviction de Tex par France 2 après une blague sur la violence conjugale. Dans l'éditorial du numéro à paraître mercredi 20 décembre, Riss écrit : "Qu'importe que les blagues soient drôles ou pas, qu'elles aient de l'esprit ou pas, qu'elles soient fines ou grossières". Selon lui, "ce qui compte, c'est de s'approprier une liberté et d'en faire usage : je ris, donc j'existe".
"Le féminisme a bon dos"
"Le féminisme a bon dos", juge Riss. "Cette explication est inacceptable, car c'est toujours par ce procédé qu'on censure et qu'on interdit", poursuit-il. Dans "une France de corbeaux, de lâches et de délateurs, qui croient défendre le bien, mais ne défendent que leur servilité (...) on s'adresse aux citoyens comme s'ils étaient des gosses. On leur fait les gros yeux quand ils disent des gros mots", regrette-t-il.
C'est la théorie de l'huile sur le feu. Et si vous riez à une blague, vous contribuez à aggraver l'injustice que l'humour a eu l'audace de mettre en scène.
Riss
Charlie Hebdo