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cinéma

  • Isabelle Adjani et les autres

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    Avez-vous déjà été harcelée ?
    Oh ! ( Hésitant longuement.) Les années passent, je n'ai pas de rancune. On finit par penser : " Pauvre type." Mais j'ai connu ça au théâtre, un acteur avec une vraie violence physique.

    Il a même cassé le bras d'une actrice plus tard et s'est fait traîner en justice par une autre encore.
    Lui échapper était devenu tellement obsédant pour moi que je suis tombée malade.
    J'ai dû arrêter la pièce.
    Tout le monde m'était tombé dessus comme si c'était ma faute. Ça marque...
    Je n'en ai jamais parlé explicitement, parce que j'avais honte.
    Pourquoi ?
    Parce que j'ai été élevée dans la honte avec un père qui m'exhortait à baisser les yeux si le regard d'un homme se posait sur moi.
    Je n'ai donc développé aucun réflexe de défense face à un homme, encore moins s'il avait entrepris de m'agresser.
    Mon réflexe de survie a toujours été le même depuis l'enfance : ne pas me montrer, me cacher, m'enfuir.
    Et puis, il y a eu un autre symptôme, le dimorphisme : ne plus se montrer telle qu'on est vraiment pour être à l'abri.
    L'autoprotection peut passer par une sorte d'autosabotage... Isabelle Adjani – Extrait : LE FIGARO.frmadame ( 03 Novembre 2017 )


    C’est toujours d’actualité
    Ce n’est pas la pauvreté ni les « discriminations » qui font le violeur, le harceleur ou d’en d’autres cas l’inquisiteur ou encore le terroriste, mais l’inculture
    Au début des années 2000, sur la page réservée aux commentaires de plusieurs forums, j’évoquais, la nécessité de maintenir la mixité contre, émanant de fanatiques, toutes les tentatives d’installer le communautarisme - j’écrivais qu’une femme où que ce soit dans l’espace public doit pouvoir affronter le regard d’un homme - grands spécialistes en matière de racisme, certains lecteurs ou lectrices de concert, mais plus particulièrement grâce à leur dieu sont allés, pour tout argumentaire, ( ce qui est fréquent ), jusqu’à me traiter de raciste ou de féministe ethnocentré, et j’en passe...

    Donc, la tentation est toujours là de parler au pluriel de féminismes pour éviter que les hommes et les femmes, au nom de la ressemblance de genre, ne se revendiquent du féminisme universel qui lui n’entend rien concéder à toutes les tentatives de maintenir les patriarcats 1 encore dominants dans certains milieux ou populations minoritaires de notre société pour, dans notre pays, objectivement freiner voire bloquer la progression ou l’installation de l’égalité femmes-hommes
    1 - patriarcats sacralisés par les religions monothéistes
    Hors, un individu du « genre » T. Ramadan n'est pas tombé du ciel, il suffit de se référer au mental masculinisé négativement à l’extrême, carrément anti-femmes, et dominant dans les pays sous-servitude musulmane - cette idéologie transmise dès l’enfance est d’une violence sexiste et anti-sexualité sans équivalent partout ailleurs dans le monde... excepté dans la plus grande partie de l’Inde


    La haine du corps
    Dans notre pays, en short ou en minijupes ( excepté dans certains quartiers de nos villes sous la coupe de musulmans fanatiques ) femmes et hommes, notamment à Paris, se promènent librement, parfois la main dans la main, s’embrassent près des fontaines ou encore se regroupent pour se prélasser et rire ensemblent sur les bords de la Seine, sur les quais du Bassin de La Villette, quand, pendant ce temps là, ailleurs dans le monde la misère sexuelle frappe la gent masculine, certes, mais bien plus encore les femmes contraintes à chaque instant de « vivre » sous le regard impudique, sournois et injurieux de la plupart des hommes
    Un état des mentalités dans les pays du Maghreb : " Les jours d’avant " filmé en Algérie, diffusé par arte qui pourrait tout aussi bien se titrer : " Vivre dans un pays sale dominé par une majorité de sales types " - - CRAB -


    Harcèlement sexuel et Nov-antisémitisme
    Henda Ayari est ainsi à plusieurs reprises traitée de « pute » payée par « des juifs / sionistes » pour salir l'honneur de Tariq Ramadan
    Suite : T. Ramadan et le Nov-antisémitisme de ses fans
    https://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/11/nov-antisemitisme.html

     

    Suite 2 : L’instrumentalisation de la Pudeur
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/10/la-pudeur.html

     

    Commentaires : Féminisme ?

    « Il faut anéantir l’idée d’un désir masculin irrépressible » - un propos de Françoise Héritier qui ne vise qu’à essentialiser les hommes - hors, dans la réalité, quand un homme désire fortement une femme, c'est pour la plupart des femmes irrésistible – soit, sans rapport avec la volonté de domination de certains hommes comptant parmi les plus nuisibles – CRAB

  • Lauren Bacall

     

    Les hommes qui aiment les femmes
    Je travaillais sur le scénario du " Port de l’angoisse ". Bacall était une novice, elle n’avait rien fait auparavant. Je tenais beaucoup à soigner ses débuts à l’écran. Howard Hawks

     

     

    Lauren Bacall, un sex-symbol ?
    Oui, mais, mais comme toujours, seulement pour les imbéciles qui ne voient jamais rien venir
    Pour réaliser ses désirs, Lauren Bacall compte parmi ces femmes dignes d’éloges qui depuis l’Antiquité ce sont démarquées pour ignorer le rôle de femme réduit exclusivement à celui de mère ou de femme au foyer
    Aux antipodes de l’idéologie ambiante répressive qu’imposaient à leurs filles la majorité des femmes et des hommes, elle fut élevée par une mère exceptionnelle « simple secrétaire » qui l’encourage à apprendre la danse et la comédie car elle voulait pour sa fille un autre destin que celui de la voir se résigner, ainsi que la plupart des femmes, à survivre sous la dépendance économique d’un mari
    Sans théoriser ni fréquenter le Café de Flore, le plus naturellement du monde Lauren Bacall fait partie de ces femmes ou de ces hommes qui, très tôt, et à toutes les époques, ont compris que le plaisir est la racine de la morale ;
    et de, le plus simplement de suivre ses envies, sans angoisse de maintenir son cap, en ignorant avec beaucoup de justesse les fondamentaux d’une société qui globalement cherchait à cloner les esprits non pas sur des valeurs humanisées, mais sur les codes douteux ou gravement insipides qu’inspirent aux totalitaires les textes infantiles et égoïstes des patriarcats plus ou moins sacralisés par les mortifères religions du monothéisme
    Ainsi naquit et vécut sur la scène publique une grande actrice, mais aussi une femme émancipée comme il en manque beaucoup trop encore car à notre époque c’est plus particulièrement inquiétant d’observer ce fait asocial dans certains des quartiers de nos villes où la régression du statut des femmes est en marche, sans réaction, pire dans le plus grand mépris ou déni émanant pour une large part de l’élite politique ou d’« intellectuels » très médiatisés de la société civile - CRAB -

     

     Vidéo, extrait de " Lauren Bacall, ombre et lumière ", film diffusé par arte le 23/09/2017 : une façon de dire ses répliques avec insolence, mais sans en être irritante. Howard Hawks
    http://blvids.free.fr/Lauren_Bacall_ombre_et_lumi%C3%A8re.mp4

    Vidéos 2 :
    http://blvids.free.fr/Lauren_Bacall.mp4


    Suites : Barbra Streisand ou le triomphe de l’individualisme
    https://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/04/le-triomphe-de-lindividualisme.html

    Suite 2 : Amours
    https://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/04/amours.html

    Suite 3 : Peggy Guggenheim
    https://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/11/peggy-guggenheim.html

     

  • Jeanne MOREAU

     Acteurs-actrices, cinéma, féminisme_libertaire, femme-insoumise, Jeanne_MOREAU

    « On dit toujours qu’en vieillissant les gens deviennent plus renfermés sur eux-mêmes, plus durs. Moi, plus le temps passe, plus ma peau devient fine, fine… Je ressens tout, je vois tout »
    [ ...]

    I
    " Le tournage ne se passait pas bien, il n'y avait plus d'argent, un jour, un technicien s'est crashé en hélicoptère.
    On a dû interrompre le film, une journée. C'est à ce moment que François a dit, comme pour retrouver de l'élan: " On va chanter."
    C'était dans les Vosges, un grand chalet, il a fait venir un ingénieur du son pour un jour et, avec Rezvani à la guitare, j'ai chanté le Tourbillon.
    C'est le seul passage du film en son direct.
    Truffaut tenait énormément à ces quelques prises. Il n'a pas choisi la plus juste du point de vue des paroles et de la musique, mais celle où passait le plus de vie.
    Il est étonnant que cette chanson, composée bien avant Jules et Jim et pour une tout autre histoire, soit devenue le symbole du film, presque de François Truffaut lui-même..." - Jeanne MOREAU
    I

    Merci à la femme insoumise et à la talentueuse actrice CRAB

    Vidéo, extrait : Jules et Jim :

    http://blvids.free.fr/Jules_et_Jim_Le_tourbillon_1962.mp4

    I
    Notes :

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/31/jeanne-moreau-est-morte-le-tourbillon-de-la-vie-une-chanson_a_23057507/