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fatiha_agag-boudjahlat

  • Laïcité et Pouvoirs

     

    Les pouvoirs s’exercent au nom de l’humanité sous le contrôle de l’humanitéTocqueville ( résumé de sa pensée )
    La Démocratie, ce n’est pas seulement la règle de la majorité car la Démocratie est, à notre époque, différente de l’athénienne antique, ainsi à présent, les pouvoirs s’exercent au nom de l’humanité depuis que la Démocratie moderne a fondé " Les Droits de L’Homme et du Citoyen " complétés par les " Droits de la Femme et de la Citoyenne " rédigés par Olympe de Gouges : vraie républicaine, féministe, anti-esclavagistes, contre la peine de mort installée par le biais de la guillotine comme système de gouvernance politique par l’ennemi des " Lumières " le contre-révolutionnaire Robespierre, détracteur de l’athéisme et bien plus encore bestial envers athées

    Laïcité et condition humaine
    Depuis plus de quarante ans, dans notre pays « nos gouvernants », des responsables politiques ou comptables d’observatoires de la laïcité, soutenus par des intellectuels qualifiés de « bien pensants » ( genre Edwy Plenel ou genre Tarik Ramadan ) et des associations de féministes victimaires du milieu de la politique ou du spectacle qui ne manquent jamais une occasion de se servir de la laïcité en y ajoutant des adjectifs ( souvent, sans le dire explicitement ), une façon pernicieuse se substituer l’idéologie à la morale pour se livrer à une surenchère ou de s’illustrer pour masquer ou transformer des faits qui relève de la volonté politique de laisser s’installer sur notre territoire l’inégalité femmes-hommes voulue par des minorités ethniques aux pratiques religieuses et culturelles ou communautaristes antidémocratiques ( genre islamiques, pour l’essentiel ), plus particulièrement en faisant passer le féminisme universel qualifié de féminisme blanc pour du racisme

    Prônée par des mouvements religieux qui tentent de placer sur le même plan la mini-jupe ( inventée par une anglaise pour permettre aux femmes de courir plus vite, ne serait-ce que pour attraper un bus ) - selon ces islamistes la mini-jupe serait un objet d’aliénation ( d’hyper sexualisation de la femme ), ce qui sous-entend une obligation pour les femmes de la porter à l’insu de leur plein gré pour par comparaison minimiser l’obligation par la pression du milieux ou de la loi dans certains des pays dominés par des musulmans de se vêtir de « l’émancipateur et pudique » affublement islamique

    Hors ces champions et championnes de l’émancipation des femmes affectent d’ignorer qu’en France aucune loi n'oblige une femme à porter la mini-jupe ni n'interdit pour les femmes et les hommes de porter un string, c'est ce qui fait la différence avec les idéaux totalitaires comptant parmi les plus exécrables

    Dans les faits, notamment observés dans certains des quartiers de nos villes et en général dans les sociétés occidentales, les tentatives de banaliser le voile islamique sont dues à des formations religieuses frustrées de ne pas détenir le pouvoir absolu sur les consciences

    La laïcité n’est pas concernée, le voile n'est pas un signe ostensible religieux mais le symbole de l'abaissement du statut des femmes ou le pire des signes de l’infériorisation des femmes
    .
    Porter volontairement le voile en Occident et feindre de pas connaître les conséquences de ses actes, c'est politiquement irresponsable


    Le voile ne peut pas être en même temps un instrument d’oppression en Iran et un outil de l’émancipation des femmes en France

    Dimanche dernier ( 25 Février ) , lors d’un débat sur CNews, j’ai entendu dire, sans réaction des autres débatteurs, que les sorties scolaires faisaient parties de l’espace public, donc - rien ne s’opposait au nom de la laïcité à la présence de mères voilées - Hors rien n’est plus faux car les accompagnants - femmes ou hommes lors des sorties scolaires ne sont pas des '' usagers '' du service public mais des exécutants - ils participent à l'exécution de ce service public ce qui exige de leur part la même neutralité que la loi exige des enseignants *1

    Mais là où les intellectuels « bien pensants », politiciens ou féministes victimaires se rejoignent c’est pour mieux créer la confusion en faisant passer le voile pour une prescription religieuse ( ce qu’il n’est pas ), donc un droit de le porter au nom de la laïcité, pire de le faire passer ( quitte à me répéter ) pour une liberté ou une norme culturelle défendable au nom du différentialisme en l’opposant au féminisme universel ( égalité femmes-hommes ) taxé de féminisme blanc ( sous-entendu raciste )

    Ce n’est pas dû au hasard de retrouver les mêmes personnages, Jean-Louis Bianco ou son acolyte N. Cadène champions de la laïcité avec adjectifs ajoutés pour déclarer que les 5 propositions choc du rapport Clavreul remis ( depuis quelques jours... ) au gouvernement sont nulles et non advenues , sans oublier contre cette analyses qui vient compléter le livre " les territoires perdus de la république ", les inévitables allégations formulées par Pascal Boniface qui dans les régions du monde dominées par des musulmans passe son temps à dénigrer notre pays

    Rappel : plus de 60 % de nos compatriotes sont sans religion et pourtant ne sont jamais entendus [ ??? ]
    À présent, il faut attendre le discours sur la laïcité ( qui tarde à venir ) que doit prononcer le Président de la République afin de savoir s’il compte rétablir la laïcité sur l’ensemble des territoires de la république ?

    Le bouffon de la République – suite :
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/11/le-bouffon-de-la-republique.html

    Laïcité " entaché " - suite :
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/12/laicite-entache.html

    La laïcité et CNEWS
    ..., Nicolas Cadène s'est montré guère plus qualifié que Jean-Louis Bianco pour parler de la Laïcité – Suite :
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2018/01/la-laicite-et-cnews.html

    *1 -Accompagnateurs des sorties scolairessuite 3 :
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2018/01/accompagnateurs-des-sorties-scolaires.html


    Les petites choses fragiles – suite :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2018/02/les-petites-choses-fragiles.html
    commentaire:
    1. À l’attention de C.......n B....l
      Dans le débat public je n’interviens ni au nom des hommes ni au nom des femmes - c’est en ce sens qu’à maintes reprises j’ai dû préciser que je participe au débat en tant que " pas seulement féministe ", c’est à dire, en tant que CITOYEN
      Sans pratiquer l’insulte, je critique des textes ou les positions publiques pris par telle ou telle personne ( d’autant plus si elle est très médiatisée ) sans chercher à plaire ni à déplaire à qui que ce soit
      En outre je peux intervenir, donner un point de vue sur les commentaires des uns ou des autres sans jamais intervenir sur le fond d’une affaire aussi longtemps qu’elle n’est pas jugée

  • La Séduction

     

    Qu’est-ce qui prouve que Pandora n’a pas tenu la boite bien fermée, faut-il croire les fake-news de l’époque exclusivement rédigés par des mâles pré-platoniciens ou pré-aristotéliciens ?
     
    Cependant je me suis laissé dire que plus près de nous la boîte aurait été ouverte par des personnalités connues du grand public, elles sont autant de figures platoniciennes ou aristotéliciennes - duelle, binaire, victimiste - doloriste, chacune de ces militantes se singularise, se mobilise à partir du fait de société qui lui est le plus cher pour occuper les écrans – routinière parmi les plus médiatisées : Christine Boutin, Caroline de Haas, Clémentine Autin, Ludivine de La Rochère, frigid Barjot, et parfois Marlène Schiappa dont la réaction à certains faits de quartier laisse fortement à désirer ect. ect.
     
    Dans une société ou l’urbanité prime sur les idéaux mortifères le plaisir est la racine de la morale

    Ne pas savoir ce qu’il a dans la boite de Pandora, qu’importe sa signification car ce qui compte, c’est ne pas céder à l’ordre moral ou à la religion - ne pas être soumis à la pensée commune, rampante qui finit par être dominante alors qu’elle est rampante - c’est avoir une foi inébranlable dans le réel – ne pas s’aliéner en s’enfonçant dans le déni d’un trait majeur de la condition humaine marquée, incarnée par la complexité du désir

    Un peu de fantaisie, un peu de liberté
    Délivrée d’avatars négatifs qui sont autant d’agencements de la tromperie pour revenir au sens premier, voire originel de La Séduction : susciter l’amour pour, puisque la sincérité se déplace, vivre des amours – vidéo :
    http://blvids.free.fr/S%C3%A9duire.mp4

    [ jouir sans se nuire ni nuire à autruiÉpicure ]
    Le temps est venu de réhabiliter La Séduction, de la requalifier au féminin et au masculin pour la mettre hautement en valeur, sinon - sans réaliser généralisé un féminisme libertin, il n’y aura jamais d’égalité femmes-hommes - CRAB

    Suite : Dis-moi Vénus, quel plaisir trouves-tu à faire cascader la vertu. - la belle Hélène - Offenbach -
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/03/realiser-un-feminisme-libertin_16.html

  • Les petites choses fragiles


    Élisabeth_Badinter et Fatiha_Agag-Boudjahlat

    Féminisme : « Le grand détournement » vu par Fatiha Agag-Boudjahlat
    République, féminisme, laïcité, Fatiha Agag-Boudjahlat décrypte les conséquences du communautarisme sur les idéaux féministes dans son livre « Le grand détournement », publié aux éditions du Cerf
    Aucune femme n’appartient à une communauté, elle s’appartient, un point c’est tout
    Une assignation presque comique digne d’un opéra bouffe, sans le moindre rapport avec la religion ni avec la croyance dans une divinité, la pudeur qui passe par le voilage des femmes est une valeur imposée par une partie de ces hommes qui, par peur de perdre leur virilité ou leurs bijoux de famille, n’ont jamais rien lu d’Aristophane, abusent avec la complicité ou le concours hyper-actif d’une partie hyper-religieuses de femmes qui n’ont jamais rien lu des livres ou n’ont jamais rien compris à la démarche d’Élisabeth Badinter* plus sûrement pondeuses émérites devant l’éternel, singulièrement insensibles à la loi commune et peu enclines à remiser le patriarcat dans les poubelles de l’histoire pour, à laide du phallocentrique coran, maintenir et persuader leurs enfants garçons et filles de la supériorité de l’homme sur les femmes
    * - Cela dit, à la décharge de ces si particulières musulmanes, ne manquent pas à l’appel certaines parmi les « féministes occidentales victimistes », et j’en connais des vertes et des pas mûres, certes plus nombreuses à faire leur miel aux Amériques du Nord qu’en France, qui n’ont rien compris au féminisme universel défendu bec et ongles par la " pas que féministe " Élisabeth Badinter

    Quand le féminisme universel s’en mêle porté par de vraies " pas que féministes "
    Fatiha Agag-Boudjahlat et Élisabeth Badinter considèrent avec justesse que les femmes ne sont pas des victimes, et rappellent que la « vitalité du patriarcat » ne serait plus d’actualité, et depuis longtemps, sans le concours actif d’un féminisme qui n’a plus rien d’universel dont les « porte-parole » Marlène Schiappa qui fait du tourisme à la Chapelle-Pujol sur les trottoirs élargis par Caroline De Haas pour protéger du harcèlement musulman les femmes émancipées de ce quartierbelles égéries des femmes blanches néo-féministes, grandes prêtresses de ce féminisme victimiste juchées sur le trépied des augures rien de bon - des intercetrices ou le ramage de l’une se rapporte au plumage de l’autre pour plus avantageusement communier la main dans la main dans la plus parfaite gémination avec l’Esprit-Saint de Clémentine Autin afin de, par le biaisé différentialisme, minimiser les violences faites aux femmes au nom d’une « culture religieuse orientaliste » qui dans toute l’histoire de l’humanité compose et impose la pire des négations du féminisme universel

    Il n’y a pas d’au-delà, donc pas de paradis ni d’enfer ni de purgatoire, la mort est absence de sensation, l’espérance d’une vie de soumission est vaine, et la vie s’écoule
    Il est des manques de rigueur qui altèrent ou transforment la notion de l’égalité en une relation perverse entre femmes-hommes, voire de rigueurs mortifères dès qu’il s’agit d'éviter la critique sans distinction des idéaux de de tous les patriarcats sacralisés par la religion
    Émanation d’un « féminisme blanc » ou non musulman si néfaste à l’émancipation de ces femmes « orientales » nées de l’autre coté de la voie ferrée dans le quartier Avicenne, Rue de la Lapidation ou Rue du Paradis des bien-heureuses Houris où coulent des rivières de lait et de miel ( heue, mille excuses, je voulais écrire des " rivières de spermes " ) se voient ainsi racialisées au nom du « le voile, c’est mon choix »
    Ce nov ou néo-féminisme initié par une poignée de femmes blanches ( en surface ), néanmoins très médiatisées, certes – certes, n’est rien de plus qu’une sorte de fumerolle numérique rayée comme un zèbre en carton peint et plastifié de fête foraine fixé sur la circulaire plate-forme d’un manège manigances tellement, tellement, tournant comme un vis sans fin babylonien et si bien venu, en ces temps suspendus quand la rumeur dans le jardin de l’actualité sucrée d’orge prime sur l’information, la rigueur de l’enquête ou encore à l’encontre de l’honnêteté intellectuelle, que l’essentiel de la substance ( genre barbe à papa ) est repris en boucle mais très nettement plus hystérisé dans les milieux musulmans car marqué, le plus souvent, de l’indélébile sceau de l’hyper religiosité de ces femmes dites musulmanes lesquelles vont jusqu’à voiler leurs fillettes qui ainsi que tous les enfants en bas âge croient ce que leur dit au quotidien leur mère ( ou parents ) peu portée sur le questionnement ou peu disposée à proposer de réfléchir, en famille, sur les grandes questions et plus tard de leur interdire de faire du sport à l’école - quand elles ne recommandent pas à leurs filles ou à leur garçons de dormir pendant le cours de science - CRAB

    Lire le livre de Fatiha Agag-Boudjahlat « Le grand détournement » paru aux éditions du Cerf

    Note de l’Éditeur : Le grand détournement

    de Fatiha Boudjahlat
    Égalité, mais aussi laïcité et encore droit, justice : ces mots, qu’on croyait universels, sont, chaque jour, détournés de leur sens. Les responsables de cet assaut porté à la langue française ? Les communautaristes
    de toutes obédiences. C’est pour décrypter leurs méthodes que ce livre a été écrit. Du « féminisme », au nom duquel le voile intégral devrait être autorisé, au «  patriarcat  » qui n’est combattu que lorsqu’il se présente sous les traits du «  mâle blanc  », en passant par la «  tolérance  », invoquée pour justifier l’excision, ou la « culture », qu’on évoque désormais contre la loi de la Nation, c’est l’histoire d’un détournement sémantique qui nous est ici contée. Indigènes réinventés, prétendus antiracistes, vrai-faux identitaires de droite comme de gauche, les nouveaux tartuffes sont démasqués! Un plaidoyer pour que l’écologie du langage serve à redonner voix à la politique et à la République fraternelle.
    Enseignante, cofondatrice du mouvement citoyen Viv(r)e la République, ex-secrétaire nationale du MRC en charge de l’Éducation, Fatiha Agag-Boudjahlat vit à Toulouse.


    Vidéo : Fatiha Agag-Boudjahlat
    http://blvids.free.fr/Feminisme_Fatiha_Agag-Boudjahlat.mp4

    Vidéo 2 : Musulmane ou femme « normale » ?
    http://blvids.free.fr/V%C3%A9nus_%20confessions.mp4

    Suites : Fausse route en 2018 – suite
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2018/02/fausse-route-en-2018-suite.html

    Suites 2 : Réaliser un féminisme libertin
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/03/realiser-un-feminisme-libertin_16.html

    4 commentaires:

    1. par Florence Rault
      Une Caroline de Haas « sur deux ou trois » dit n’importe quoi
      Non, la justice n’est pas « complice de crimes de masse que sont les viols »


      Impliquée dans l’affaire Darmanin, la néo-féministe Caroline de Haas a le vent en poupe. Pour mener sa guerre des sexes, elle n’hésite pas à cracher sur la justice et l’Etat ou à affirmer « qu’un homme sur deux ou trois est un agresseur ».

      L’affaire Weinstein, qui au départ ne concernait que le très particulier milieu d’Hollywood dans ses liens avec le Parti démocrate américain, a débouché sur une déflagration qui secoue le monde anglo-saxon et l’Europe de l’Ouest. Ce qui fut présenté comme une « libération de la parole des femmes », confrontées à une violence masculine massive, a immédiatement embrayé sur une véritable « guerre des sexes » faisant voler en éclats non seulement la décence ordinaire mais mettant aussi dangereusement en cause des règles et des principes qui régulent une société démocratique et peuvent être très justement considérés comme des acquis de civilisation.
      Pour Caroline de Haas, l’Etat est « complice de crimes de masse »
      Tous ceux qui ont émis des réserves lors du lancement des campagnes #BalanceTonPorc et #MeToo ont été prestement disqualifiés, moqués, insultés. Et pourtant, comme la nuée l’orage, ces campagnes portaient en elles les catastrophes culturelles, sociales et liberticides auxquelles nous sommes confrontés. Cela va de la mutilation des œuvres artistiques à la façon des talibans, aux délires suédois qui font de l’acte sexuel un viol par définition jusqu’à la preuve « d’un consentement explicite ». En passant par les demandes gravissimes de responsables d’institutions publiques de renversement de la charge de la preuve en matière pénale. Comme Jacques Toubon, « défenseur des droits » demandant instamment que l’on viole ce qu’il est chargé de défendre ! Et l’utilisation de fantasmagories de charlatans, comme dans l’affaire Flavie Flament, pour justifier l’abandon de principes pénaux séculaires.
      A lire aussi: Affaire Darmanin: c’est la justice qu’on viole
      Comment s’étonner alors, lorsque la simple raison a déserté le champ du débat, que des gens comme Caroline de Haas ou d’autres militantes du néo-féminisme prédateur et violent se livrent à des débordements ahurissants. La cofondatrice d’Osez le féminisme a organisé avec l’affaire Darmanin une manipulation détestable, méritant peut-être que le parquet examine de plus près quel a été son rôle dans le dépôt de la plainte, désormais classée sans suite. Probablement inquiète pour la prospérité de son petit business, elle n’hésite pas, par ailleurs, à accuser l’État d’être « le complice de ces crimes de masses que sont les viols ». Comme d’habitude en assénant des statistiques fantaisistes selon lesquelles une femme sur deux aurait été agressée sexuellement, et un homme « sur deux ou trois » serait un prédateur sexuel !
      Ce sont ses sœurs de lutte qui, déchaînées par l’organisation d’un colloque plutôt favorable sur le phénomène #BalanceTonPorc à l’EHESS, appellent à empêcher sa tenue, y compris par la force – tout autre parole que la leur étant inacceptable – et, nervis excités, elles envahissent l’amphithéâtre pour s’y livrer à la violence et l’intimidation.

       
       
    2. Suite:
      Marlène Schiappa met un pied dans le plat
      Les inconséquences de Marlène Schiappa n’aident pas. Dans l’affaire Daval, elle est intervenue de façon tout à fait intempestive, en violation du principe de la séparation des pouvoirs, pour donner son avis sur la conduite d’un dossier judiciaire. Mais le plus grave n’a pas été relevé. La secrétaire d’Etat a contesté, dans leur principe, les moyens de défense développés par les avocats du mis en examen. C’est-à-dire qu’elle considérait comme intolérable la liberté du choix de leurs arguments. Elle s’indignait du fait que des considérations sur la personnalité de la victime aient été avancées par la défense, ce qui reviendrait, selon elle, à « légitimer les féminicides ».
      Quelle est cette folie ? En oubliant opportunément les incroyables mensonges du lobby féministe dans l’affaire Sauvage, pour excuser un meurtre en faisant de son auteur une victime, madame Schiappa veut-elle que l’on abandonne un des principes intangibles du droit pénal ? Ce principe, c’est celui de la personnalité des crimes et des peines : l’on juge des faits particuliers et des hommes (ou des femmes) particuliers. Il est du devoir du juge d’examiner tout ce qui lui est soumis, et notamment les circonstances dans lesquelles un drame a pu se dérouler, celles du passage à l’acte. Interdit de se défendre, interdit d’expliquer, et par conséquent interdit de comprendre ? Eh bien désolée, madame la secrétaire d’Etat, si on peut lyncher, dans ce cas il est impossible de juger.
      La délation appelle la délation
      Ces exemples le démontrent : l’entreprise de délation générale et particulière initiée par #BalanceTonPorc ne pouvait déboucher que sur cette catastrophe. J’ai beaucoup entendu, au début de la campagne, qu’il y avait peu de noms jetés en pâture et que la dénonciation serait pédagogique par son caractère général. Cela n’est pas sérieux. Dès lors que l’on fait de la délation un instrument d’ingénierie sociale, comment imaginer que l’on va se contenter de dire « moi aussi » sans aller plus loin ? Dans un tel mouvement collectif, avec ses effets d’entraînement, d’émulation et de surenchère, il faut désigner les coupables. D’abord un groupe, les hommes et leur patriarcat, puis des individus. Cela se passe toujours ainsi. Devenant un acte social valorisé, la délation appelle la délation. Sait-on que le plus grand nombre de lettres de dénonciation envoyées à la Gestapo pendant la dernière Guerre mondiale, l’a été pendant la dernière année d’occupation alors que la défaite de l’axe était inéluctable ?
      Le grand déballage, ensuite, ne pourra générer que de la frustration. Les méchants sont désignés et, par conséquent, il faut les punir. L’envie de pénal qui traverse nos sociétés, nous confronte pourtant sur les questions de sexe à une énorme contradiction. La justice pénale obéit à des objectifs et des règles qui font que l’appréhension d’une partie de ce qui relève de la « délinquance sexuelle » est extrêmement difficile. Dans ce domaine, il faut d’abord rappeler que prétendre que les viols ne sont pas sanctionnés par la justice est une baliverne. Désormais, grâce aux progrès de la police scientifique, les principales infractions peuvent être établies et sanctionnées, et ce en respectant les règles du débat contradictoire. Il faut savoir aussi que les crimes de viol occupent actuellement la moitié des sessions d’assises dans notre pays, et font l’objet d’une répression sévère.

       
       
    3. Suite:
      Le gloubi-boulga néo-féministe ne rend ni service ni justice
      En revanche, ce dont on nous parle aujourd’hui, avec d’ailleurs des degrés de gravité variables, ce sont les zones grises, celles « du parole contre parole », de la subjectivité, de la culture et de ses évolutions. Et ce sont ces situations particulières que le néo-féminisme veut à tout prix criminaliser, en amalgamant harcèlement et agression sexuels avec le crime de viol. L’abandon des échelles de gravité, pourtant prévues par le code pénal, permettant toutes les manipulations. Il faut donc être clair, on ne peut pas s’en remettre uniquement et de cette façon à la justice pour traiter ce qui relève d’autres modes de régulation sociale. Essentiellement pour deux raisons :
      – Donner à la justice l’objectif d’assouvir la haine des hommes et la volonté de pouvoir du néo-féminisme, est une impasse démocratique car cela ne peut se faire que par l’abandon des principes fondamentaux des libertés civiles. Les magistrats sont là pour veiller au contraire à leur respect, les accuser pour cela de « complicité avec des crimes de masse » est simplement une ignominie.
      – Ceux qui sont victimes d’accusations infondées sont particulièrement désarmés. Ils sont d’abord soumis à des lynchages médiatiques terriblement violents, dont aucune procédure judiciaire efficace ne peut préserver. L’action en « dénonciation calomnieuse » à l’encontre des accusateurs est simplement un leurre. Quant aux interminables procédures de diffamation, elles ne débouchent, au mieux, que sur des réparations symboliques, et ne peuvent en aucun cas être dissuasives. Pierre Joxe et Gérald Darmanin vont en faire l’expérience. David Hamilton ne pourra pas, âgé de 83 ans et poussé au désespoir, il a préféré se suicider.

       
       
    4. Suite:
      Game of thrones
      Mon amie Marcela Iacub a identifié une partie du problème : « Ils (les néo-féministes) pensent que les femmes sont des êtres différents et que leur émancipation passe avant tout par des sanctions pénales et civiles appliquées contre les hommes. Pour eux, il n’y a pas d’autre horizon politique que la violence institutionnelle ».
      L’enjeu n’est pas l’émancipation Marcela mais, comme d’habitude, le combat pour le pouvoir, et ce qui l’accompagne. Avec des méthodes dont on sait très bien sur quoi elles peuvent déboucher…