Élisabeth_Badinter et Fatiha_Agag-Boudjahlat
Féminisme : « Le grand détournement » vu par Fatiha Agag-Boudjahlat
République, féminisme, laïcité, Fatiha Agag-Boudjahlat décrypte les conséquences du communautarisme sur les idéaux féministes dans son livre « Le grand détournement », publié aux éditions du Cerf
Aucune femme n’appartient à une communauté, elle s’appartient, un point c’est tout
Une assignation presque comique digne d’un opéra bouffe, sans le moindre rapport avec la religion ni avec la croyance dans une divinité, la pudeur qui passe par le voilage des femmes est une valeur imposée par une partie de ces hommes qui, par peur de perdre leur virilité ou leurs bijoux de famille, n’ont jamais rien lu d’Aristophane, abusent avec la complicité ou le concours hyper-actif d’une partie hyper-religieuses de femmes qui n’ont jamais rien lu des livres ou n’ont jamais rien compris à la démarche d’Élisabeth Badinter* plus sûrement pondeuses émérites devant l’éternel, singulièrement insensibles à la loi commune et peu enclines à remiser le patriarcat dans les poubelles de l’histoire pour, à laide du phallocentrique coran, maintenir et persuader leurs enfants garçons et filles de la supériorité de l’homme sur les femmes
* - Cela dit, à la décharge de ces si particulières musulmanes, ne manquent pas à l’appel certaines parmi les « féministes occidentales victimistes », et j’en connais des vertes et des pas mûres, certes plus nombreuses à faire leur miel aux Amériques du Nord qu’en France, qui n’ont rien compris au féminisme universel défendu bec et ongles par la " pas que féministe " Élisabeth Badinter
Quand le féminisme universel s’en mêle porté par de vraies " pas que féministes "
Fatiha Agag-Boudjahlat et Élisabeth Badinter considèrent avec justesse que les femmes ne sont pas des victimes, et rappellent que la « vitalité du patriarcat » ne serait plus d’actualité, et depuis longtemps, sans le concours actif d’un féminisme qui n’a plus rien d’universel dont les « porte-parole » Marlène Schiappa qui fait du tourisme à la Chapelle-Pujol sur les trottoirs élargis par Caroline De Haas pour protéger du harcèlement musulman les femmes émancipées de ce quartier – belles égéries des femmes blanches néo-féministes, grandes prêtresses de ce féminisme victimiste juchées sur le trépied des augures rien de bon - des intercetrices ou le ramage de l’une se rapporte au plumage de l’autre pour plus avantageusement communier la main dans la main dans la plus parfaite gémination avec l’Esprit-Saint de Clémentine Autin afin de, par le biaisé différentialisme, minimiser les violences faites aux femmes au nom d’une « culture religieuse orientaliste » qui dans toute l’histoire de l’humanité compose et impose la pire des négations du féminisme universel
Il n’y a pas d’au-delà, donc pas de paradis ni d’enfer ni de purgatoire, la mort est absence de sensation, l’espérance d’une vie de soumission est vaine, et la vie s’écoule
Il est des manques de rigueur qui altèrent ou transforment la notion de l’égalité en une relation perverse entre femmes-hommes, voire de rigueurs mortifères dès qu’il s’agit d'éviter la critique sans distinction des idéaux de de tous les patriarcats sacralisés par la religion
Émanation d’un « féminisme blanc » ou non musulman si néfaste à l’émancipation de ces femmes « orientales » nées de l’autre coté de la voie ferrée dans le quartier Avicenne, Rue de la Lapidation ou Rue du Paradis des bien-heureuses Houris où coulent des rivières de lait et de miel ( heue, mille excuses, je voulais écrire des " rivières de spermes " ) se voient ainsi racialisées au nom du « le voile, c’est mon choix »
Ce nov ou néo-féminisme initié par une poignée de femmes blanches ( en surface ), néanmoins très médiatisées, certes – certes, n’est rien de plus qu’une sorte de fumerolle numérique rayée comme un zèbre en carton peint et plastifié de fête foraine fixé sur la circulaire plate-forme d’un manège manigances tellement, tellement, tournant comme un vis sans fin babylonien et si bien venu, en ces temps suspendus quand la rumeur dans le jardin de l’actualité sucrée d’orge prime sur l’information, la rigueur de l’enquête ou encore à l’encontre de l’honnêteté intellectuelle, que l’essentiel de la substance ( genre barbe à papa ) est repris en boucle mais très nettement plus hystérisé dans les milieux musulmans car marqué, le plus souvent, de l’indélébile sceau de l’hyper religiosité de ces femmes dites musulmanes lesquelles vont jusqu’à voiler leurs fillettes qui ainsi que tous les enfants en bas âge croient ce que leur dit au quotidien leur mère ( ou parents ) peu portée sur le questionnement ou peu disposée à proposer de réfléchir, en famille, sur les grandes questions et plus tard de leur interdire de faire du sport à l’école - quand elles ne recommandent pas à leurs filles ou à leur garçons de dormir pendant le cours de science - CRAB
Lire le livre de Fatiha Agag-Boudjahlat « Le grand détournement » paru aux éditions du Cerf
Note de l’Éditeur : Le grand détournement
de Fatiha Boudjahlat
Égalité, mais aussi laïcité et encore droit, justice : ces mots, qu’on croyait universels, sont, chaque jour, détournés de leur sens. Les responsables de cet assaut porté à la langue française ? Les communautaristesde toutes obédiences. C’est pour décrypter leurs méthodes que ce livre a été écrit. Du « féminisme », au nom duquel le voile intégral devrait être autorisé, au « patriarcat » qui n’est combattu que lorsqu’il se présente sous les traits du « mâle blanc », en passant par la « tolérance », invoquée pour justifier l’excision, ou la « culture », qu’on évoque désormais contre la loi de la Nation, c’est l’histoire d’un détournement sémantique qui nous est ici contée. Indigènes réinventés, prétendus antiracistes, vrai-faux identitaires de droite comme de gauche, les nouveaux tartuffes sont démasqués! Un plaidoyer pour que l’écologie du langage serve à redonner voix à la politique et à la République fraternelle.
Enseignante, cofondatrice du mouvement citoyen Viv(r)e la République, ex-secrétaire nationale du MRC en charge de l’Éducation, Fatiha Agag-Boudjahlat vit à Toulouse.
Vidéo : Fatiha Agag-Boudjahlat
http://blvids.free.fr/Feminisme_Fatiha_Agag-Boudjahlat.mp4
Vidéo 2 : Musulmane ou femme « normale » ?
http://blvids.free.fr/V%C3%A9nus_%20confessions.mp4
Suites : Fausse route en 2018 – suite
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2018/02/fausse-route-en-2018-suite.html
Suites 2 : Réaliser un féminisme libertin
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/03/realiser-un-feminisme-libertin_16.html
par Florence Rault
Une Caroline de Haas « sur deux ou trois » dit n’importe quoi
Non, la justice n’est pas « complice de crimes de masse que sont les viols »
Impliquée dans l’affaire Darmanin, la néo-féministe Caroline de Haas a le vent en poupe. Pour mener sa guerre des sexes, elle n’hésite pas à cracher sur la justice et l’Etat ou à affirmer « qu’un homme sur deux ou trois est un agresseur ».
L’affaire Weinstein, qui au départ ne concernait que le très particulier milieu d’Hollywood dans ses liens avec le Parti démocrate américain, a débouché sur une déflagration qui secoue le monde anglo-saxon et l’Europe de l’Ouest. Ce qui fut présenté comme une « libération de la parole des femmes », confrontées à une violence masculine massive, a immédiatement embrayé sur une véritable « guerre des sexes » faisant voler en éclats non seulement la décence ordinaire mais mettant aussi dangereusement en cause des règles et des principes qui régulent une société démocratique et peuvent être très justement considérés comme des acquis de civilisation.
Pour Caroline de Haas, l’Etat est « complice de crimes de masse »
Tous ceux qui ont émis des réserves lors du lancement des campagnes #BalanceTonPorc et #MeToo ont été prestement disqualifiés, moqués, insultés. Et pourtant, comme la nuée l’orage, ces campagnes portaient en elles les catastrophes culturelles, sociales et liberticides auxquelles nous sommes confrontés. Cela va de la mutilation des œuvres artistiques à la façon des talibans, aux délires suédois qui font de l’acte sexuel un viol par définition jusqu’à la preuve « d’un consentement explicite ». En passant par les demandes gravissimes de responsables d’institutions publiques de renversement de la charge de la preuve en matière pénale. Comme Jacques Toubon, « défenseur des droits » demandant instamment que l’on viole ce qu’il est chargé de défendre ! Et l’utilisation de fantasmagories de charlatans, comme dans l’affaire Flavie Flament, pour justifier l’abandon de principes pénaux séculaires.
A lire aussi: Affaire Darmanin: c’est la justice qu’on viole
Comment s’étonner alors, lorsque la simple raison a déserté le champ du débat, que des gens comme Caroline de Haas ou d’autres militantes du néo-féminisme prédateur et violent se livrent à des débordements ahurissants. La cofondatrice d’Osez le féminisme a organisé avec l’affaire Darmanin une manipulation détestable, méritant peut-être que le parquet examine de plus près quel a été son rôle dans le dépôt de la plainte, désormais classée sans suite. Probablement inquiète pour la prospérité de son petit business, elle n’hésite pas, par ailleurs, à accuser l’État d’être « le complice de ces crimes de masses que sont les viols ». Comme d’habitude en assénant des statistiques fantaisistes selon lesquelles une femme sur deux aurait été agressée sexuellement, et un homme « sur deux ou trois » serait un prédateur sexuel !
Ce sont ses sœurs de lutte qui, déchaînées par l’organisation d’un colloque plutôt favorable sur le phénomène #BalanceTonPorc à l’EHESS, appellent à empêcher sa tenue, y compris par la force – tout autre parole que la leur étant inacceptable – et, nervis excités, elles envahissent l’amphithéâtre pour s’y livrer à la violence et l’intimidation.
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Marlène Schiappa met un pied dans le plat
Les inconséquences de Marlène Schiappa n’aident pas. Dans l’affaire Daval, elle est intervenue de façon tout à fait intempestive, en violation du principe de la séparation des pouvoirs, pour donner son avis sur la conduite d’un dossier judiciaire. Mais le plus grave n’a pas été relevé. La secrétaire d’Etat a contesté, dans leur principe, les moyens de défense développés par les avocats du mis en examen. C’est-à-dire qu’elle considérait comme intolérable la liberté du choix de leurs arguments. Elle s’indignait du fait que des considérations sur la personnalité de la victime aient été avancées par la défense, ce qui reviendrait, selon elle, à « légitimer les féminicides ».
Quelle est cette folie ? En oubliant opportunément les incroyables mensonges du lobby féministe dans l’affaire Sauvage, pour excuser un meurtre en faisant de son auteur une victime, madame Schiappa veut-elle que l’on abandonne un des principes intangibles du droit pénal ? Ce principe, c’est celui de la personnalité des crimes et des peines : l’on juge des faits particuliers et des hommes (ou des femmes) particuliers. Il est du devoir du juge d’examiner tout ce qui lui est soumis, et notamment les circonstances dans lesquelles un drame a pu se dérouler, celles du passage à l’acte. Interdit de se défendre, interdit d’expliquer, et par conséquent interdit de comprendre ? Eh bien désolée, madame la secrétaire d’Etat, si on peut lyncher, dans ce cas il est impossible de juger.
La délation appelle la délation
Ces exemples le démontrent : l’entreprise de délation générale et particulière initiée par #BalanceTonPorc ne pouvait déboucher que sur cette catastrophe. J’ai beaucoup entendu, au début de la campagne, qu’il y avait peu de noms jetés en pâture et que la dénonciation serait pédagogique par son caractère général. Cela n’est pas sérieux. Dès lors que l’on fait de la délation un instrument d’ingénierie sociale, comment imaginer que l’on va se contenter de dire « moi aussi » sans aller plus loin ? Dans un tel mouvement collectif, avec ses effets d’entraînement, d’émulation et de surenchère, il faut désigner les coupables. D’abord un groupe, les hommes et leur patriarcat, puis des individus. Cela se passe toujours ainsi. Devenant un acte social valorisé, la délation appelle la délation. Sait-on que le plus grand nombre de lettres de dénonciation envoyées à la Gestapo pendant la dernière Guerre mondiale, l’a été pendant la dernière année d’occupation alors que la défaite de l’axe était inéluctable ?
Le grand déballage, ensuite, ne pourra générer que de la frustration. Les méchants sont désignés et, par conséquent, il faut les punir. L’envie de pénal qui traverse nos sociétés, nous confronte pourtant sur les questions de sexe à une énorme contradiction. La justice pénale obéit à des objectifs et des règles qui font que l’appréhension d’une partie de ce qui relève de la « délinquance sexuelle » est extrêmement difficile. Dans ce domaine, il faut d’abord rappeler que prétendre que les viols ne sont pas sanctionnés par la justice est une baliverne. Désormais, grâce aux progrès de la police scientifique, les principales infractions peuvent être établies et sanctionnées, et ce en respectant les règles du débat contradictoire. Il faut savoir aussi que les crimes de viol occupent actuellement la moitié des sessions d’assises dans notre pays, et font l’objet d’une répression sévère.
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Le gloubi-boulga néo-féministe ne rend ni service ni justice
En revanche, ce dont on nous parle aujourd’hui, avec d’ailleurs des degrés de gravité variables, ce sont les zones grises, celles « du parole contre parole », de la subjectivité, de la culture et de ses évolutions. Et ce sont ces situations particulières que le néo-féminisme veut à tout prix criminaliser, en amalgamant harcèlement et agression sexuels avec le crime de viol. L’abandon des échelles de gravité, pourtant prévues par le code pénal, permettant toutes les manipulations. Il faut donc être clair, on ne peut pas s’en remettre uniquement et de cette façon à la justice pour traiter ce qui relève d’autres modes de régulation sociale. Essentiellement pour deux raisons :
– Donner à la justice l’objectif d’assouvir la haine des hommes et la volonté de pouvoir du néo-féminisme, est une impasse démocratique car cela ne peut se faire que par l’abandon des principes fondamentaux des libertés civiles. Les magistrats sont là pour veiller au contraire à leur respect, les accuser pour cela de « complicité avec des crimes de masse » est simplement une ignominie.
– Ceux qui sont victimes d’accusations infondées sont particulièrement désarmés. Ils sont d’abord soumis à des lynchages médiatiques terriblement violents, dont aucune procédure judiciaire efficace ne peut préserver. L’action en « dénonciation calomnieuse » à l’encontre des accusateurs est simplement un leurre. Quant aux interminables procédures de diffamation, elles ne débouchent, au mieux, que sur des réparations symboliques, et ne peuvent en aucun cas être dissuasives. Pierre Joxe et Gérald Darmanin vont en faire l’expérience. David Hamilton ne pourra pas, âgé de 83 ans et poussé au désespoir, il a préféré se suicider.
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Game of thrones
Mon amie Marcela Iacub a identifié une partie du problème : « Ils (les néo-féministes) pensent que les femmes sont des êtres différents et que leur émancipation passe avant tout par des sanctions pénales et civiles appliquées contre les hommes. Pour eux, il n’y a pas d’autre horizon politique que la violence institutionnelle ».
L’enjeu n’est pas l’émancipation Marcela mais, comme d’habitude, le combat pour le pouvoir, et ce qui l’accompagne. Avec des méthodes dont on sait très bien sur quoi elles peuvent déboucher…