Mère du grand Alexandre, Olympias, née vers 375 av. J.-C., morte en 316 av. J.-C., elle fait partie de ces femmes qui, à toutes époques confondues depuis l’antiquité, animées de grandes ambitions changent la règle du jeux - certains historiens disent Olympias d’une ambition démesurée -
Olympias, montre très tôt des signes de sa précocité en matière sexuelle, c’est une femme de grand caractère qui a toujours cru à son destin fabuleux, très cultivée, avant tout, elle communique à Alexandre son ambition, elle a voulu et su être cette muse qui a inspiré et fabriqué son fils, de le passionner à tel point qu’il emportait partout avec lui le texte de l'Iliade dont il connaissait par cœur de nombreux passages - ce fils qui, non sans aplomb, fut à même de trancher d’un coup d’épée l’inextricable nœud Gordien * pour devenir le maître de l’Asie
* - « Peu importe la façon dont il est dénoué » - disait-il
Nous voyons, avec juste raison, durant cette période de la Grèce Antique la naissance de la démocratie, comparée à la construction d’un temple, la raison nous ferait dire qu’Olympias en a posé la première pierre féministe – suite : Vidéo : Olympias
http://blvids.free.fr/Olympias_et_-Alexandre_le_Grand.mp4
Suite 2 : L’hellénisme
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2011/01/01/2011-l-hellenisme.html
Suite 3 : Le féminisme heureux
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2018/01/le-feminisme-heureux.html
2 commentaires:
Citation : « Quant au féminisme, il est vraiment coupé en deux, et depuis les années 1980, le féminisme naturaliste, différentialiste, victimaire, s'est peu à peu imposé à la société occidentale. Le thème de l'indépendance économique des femmes n'est plus tenu. Et le féminisme de conquête, celui qui défend l'égalité, est en sommeil » - Élisabeth Badindter
« Le patriarcat n'est pas un simple système d'oppression sexuelle. Il est aussi l'expression d'un système politique qui a pris appui, dans nos sociétés, sur une théologie.»
- Élisabeth Badindter