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  • Obscurantistes de Colombie

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    Des partisans du non à la paix

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    Ahurissant

    Lu dans LE MONDE – daté du 06.10.2016

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    Colombie : la paix, les FARC et la « théorie du genre »

    Les opposants à l’accord de paix avec les rebelles des FARC, rejeté dimanche par référendum, ont agité un argument surprenant : c’était, selon eux, le risque d’imposer l’« idéologie du genre ». Sources : M Amérique

    Le genre a-t-il joué contre la paix ? La Colombie continue de s’interroger sur les raisons de la victoire du non au référendum du dimanche 2 octobre. Les électeurs qui ont voté contre l’accord de paix signé avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie ( FARC, extrême gauche ) ont argué de la crainte du « castro-chavisme ». De manière surprenante, l’autre risque invoqué a été « l’idéologie du genre ». Le terme a envahi la campagne et l’imaginaire des croyants, catholiques ou évangéliques -

    « J’ai voté non parce que je ne veux pas que la Colombie tombe dans les griffes de l’athéisme, du communisme et du pouvoir homosexuel », a expliqué sur Twitter le pasteur évangélique Marco Fidel Ramirez, conseiller municipal à Bogota. « Je ne veux pas voir les homos arriver au pouvoir », renchérit un chauffeur de taxi à Bogota.

    Comme ailleurs en Amérique latine, les Églises évangéliques sont en pleine expansion en Colombie. Elles compteraient aujourd’hui plus de 10 millions de fidèles. De l’avis des observateurs, l’opposition ouverte de la majorité d’entre elles à l’accord de paix a pesé dans le résultat du plébiscite. Le silence de l’Église catholique, qui, au nom de la liberté de conscience, a choisi de ne pas prendre parti, aussi.

    Mais comment ce sujet s’est-il invité dans le débat sur la fin d’un conflit avec une guérilla dans le maquis depuis cinquante-deux ans ? Deux logiques ont joué. Négocié pendant quatre ans à La Havane, l’accord a été rédigé en langage inclusif : il parle « des guérilleros et des guérilleras », « des paysans et des paysannes », de « tous et toutes ». Il prévoit des mesures spécifiques pour les femmes et évoque les droits de la communauté LGBTI ( lesbiennes, gays, bi, trans, intersexués ). Le 24 juillet, la communauté internationale avait célébré « Le premier accord de paix au monde qui prend en compte la perspective de genre ».

    Fascicules dans les collèges

    Parallèlement, à Bogota, la publication de fascicules contre la discrimination dans les collèges suscite une mobilisation sans précédent des défenseurs de la famille traditionnelle. Le 10 août, des manifestations ont lieu dans toutes les grandes villes du pays. Pourtant, deux mois plus tôt, le mariage entre personnes du même sexe avait été légalisé dans une relative indifférence par une décision de la Cour constitutionnelle.

    Les fascicules, intitulés « Milieux scolaires sans discrimination », ont été élaborés sous l’égide des Nations unies et du ministère de l’éducation. Mais de faux extraits, tirés d’une bande dessinée pornographique belge, enflamment les réseaux sociaux. Un questionnaire adressé aux directeurs d’établissements pour détecter d’éventuelles pratiques discriminatoires s’ajoute au scandale. L’Église catholique et ses rivales évangéliques s’insurgent à l’unisson contre « l’idéologie du genre ». Le terme fait mouche.

    La ministre de l’éducation, Gina Parody – qui est homosexuelle – gère très mal la crise. Le président Juan Manuel Santos ( centre droit ) annonce que les fascicules seront retirés. Mais il maintient Mme Parody en poste et lui demande, en septembre, de prendre la tête de la campagne gouvernementale pour le oui.

    En campagne pour le non, l’ancien président Alvaro Uribe a fait le lien entre les deux événements. « L’idéologie du genre incluse dans les accords de paix entrera, sans vrai débat, dans notre ordonnancement constitutionnel », a-t-il menacé. Les évangéliques ont ressassé l’argument à satiété. Le 2 octobre, le non a gagné. Le surlendemain, Mme Parody a démissionné. Marie Delcas ( Bogota, correspondante ) Sources : M Amérique

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    Contre l’accord de paix,

    un déluge de crétineries indicibles s’est abattu sur la Colombie, répandu dans une large part de la population colombienne crédule au-delà de l’imaginable ;

    un fait sans précédent de propagande nauséabond dû aux clergés chrétiens et évangélistes, les ennemis séculaires de l’égalité femmes-hommes et homophobes à souhait ;

    il y a lieu de rapprocher ces inhumanités par nature homophobes avec les bouffées de délires émanant de François le pape des pauvres d’esprits de concert " la mano en la mano " avec les hiérarchies monothéistes contre le " mariage pour tous " ;

    En 2014, et plus récemment encore, sur " la perspective de genre " où l’on a pu voir ces fanatiques, à nouveau le pape en tête, s’afficher sur la place publique dans un délire comparable aux déclarations, au demeurant insultantes, mensongères, débiles, nuisibles, propres aux théories de l’homophobie, dont une malveillance sans cesse reconduite et projetée à travers les marqueurs idéologiques d’un net refus de partager la citoyenneté ou l’égalité entre femmes et hommes émanant de F. Belghoul membre éminente de la branche parano-islamo-phallocrate, ( née de parents algériens et proche de A. Soral ) à propos de l’enseignement à l’école des "… ABCD de l’égalité à l’école "

    Vidéo : Ce type sexiste, homophobe, pape de l’inculture et chantre de l’involution est reçu partout dans le monde comme un personnage important - il y même des intellectuels et des journalistes pour le trouver respectable et généreux [ ??? ]
    http://blvids.free.fr/0_pape_Fran%C3%A7ois.mp4

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    Suites : article toujours d’actualité

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/02/genre-une-theorie.html

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    ou sur :

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/02/15/genre-une-theorie%C2%A0-5760105.html

    Crab – 08 Octobre 2016