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  • L’humanisme républicain

    La bataille de San Romano ( 1435 – 1440 ) - Paolo Uccello


    Audace de la pensée » mais aussi « audace de l’action »
    ... renoncer à la virtus, pour choisir de gouverner par la force et la tromperie, c'est se conduire en animal. Cicéron ( 106 – 63, avant notre ère )
    Machiavel ( 1469 – 1527 ) lui répond : « Vous devez savoir qu'il y a deux manières de combattre. L'une avec les lois, l'autre avec la force, la première étant le propre de l'homme, la seconde, celui de la bête. Mais, parce que la première, bien des fois, ne suffit pas, il faut recourir à la seconde. Il est donc nécessaire à un prince de savoir bien user de la bête et de l'homme. »

    L’école de la liberté ou de la liberté de la pensée ( à ne pas confondre avec la liberté de penser qui permet de codirier l’inquisition religieuse, les régimes théocratiques ou staliniens - tous plus totalitaires et mortifères les uns que les autres qui ont marqués douloureusement l’histoire chaotique de l’humanité )
    Nous savons concilier le goût du beau avec la simplicité et le goût des études avec l'énergie. Nous usons de la richesse pour l’action et non pour une vaine parade en paroles. Chez nous, il n'est pas honteux d'avouer sa pauvreté ; il l'est bien davantage de ne pas chercher à l'éviter. Périclès

    Oraison funèbre prononcée par Périclès - ( 494 – 429, avant notre ère )
    Extrait
    XXXVII. - "Notre constitution politique n'a rien à envier aux lois qui régissent nos voisins ; loin d'imiter les autres, nous donnons l'exemple à suivre. Du fait que l'État, chez nous, est administré dans l'intérêt de la masse et non d'une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie. En ce qui concerne les différends particuliers, l'égalité est assurée à tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation à la vie publique, chacun obtient la considération en raison de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe moins que sa valeur personnelle ; enfin nul n'est gêné par la pauvreté et par l'obscurité de sa condition sociale, s'il peut rendre des services à la cité. La liberté est notre règle dans le gouvernement de la république et dans nos relations quotidiennes la suspicion n'a aucune place ; nous ne nous irritons pas contre le voisin, s'il agit à sa tête ; enfin nous n'usons pas de ces humiliations qui, pour n'entraîner aucune perte matérielle, n'en sont pas moins douloureuses par le spectacle qu'elles donnent. La contrainte n'intervient pas dans nos relations particulières ; une crainte salutaire nous retient de transgresser les lois de la république ; nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi celles-ci, surtout à celles qui assurent la défense des opprimés et qui, tout en n'étant pas codifiées, impriment à celui qui les viole un mépris universel (02). 

    (02) Périclès fait l'éloge du gouvernement démocratique qu'il a contribué à substituer à un régime aristocratique et qui aurait pu faire la grandeur d'Athènes, à condition qu'il y eût toujours des Périclès ou des Démosthène pour diriger l'Assemblée du peuple et que ces hommes nécessaires, ces hommes providentiels fussent écoutés plus que les Cléon, les Alcibiade, les Eschine.
    On peut discerner dans cet éloge des Athéniens la critique des mœurs et du régime de Sparte.

    XXXVIII. - "En outre pour dissiper tant de fatigues, nous avons ménagé à l'âme des délassements fort nombreux ; nous avons institué des jeux et des fêtes qui se succèdent d'un bout de l'année à l'autre, de merveilleux divertissements particuliers dont l'agrément journalier bannit la tristesse. L'importance de la cité y fait affluer toutes les ressources de la terre et nous jouissons aussi bien des productions de l'univers que de celles de notre pays. - Périclès 1-

     

    Athéniens. Que devez-vous faire, pour suivre sans embarras ma discussion sur l'illégalité ? Je vais vous le dire : Examinez à quelle classe appartient l'homme qui fait l'objet du décret. Est-il étranger, métèque ou citoyen ? Si nous l'appelons métèque, nous ne dirons pas la vérité. Si nous l'appelons étranger, nous aurons tort, car le bienfait du peuple qui lui a donné la qualité de citoyen constitue pour lui un droit acquis et irrévocable. Prenons-le donc comme citoyen et parlons de lui en conséquence. Extrait de Démosthène contre Aristocrate ( 476, avant notre ère )

     

    1. Périclès
    http://imgstore.free.fr/Pericles.pdf

    Suite : La République est la racine du mal
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/12/la-republique-est-la-racine-du-mal.html

    Suite 2 : Macron et ses fantasmes d'un autre temps
    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/12/macron-et-ses-fantasmes-dun-autre-temps_9.html